Horse-Ranch
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Le ranch reprend peu à peu ses origines mais pour combien de temps encore ?
 
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 Jogging matinal + Rencontre [Peter]

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2 participants
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Alexia Stenter / Prince

Alexia Stenter / Prince


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Toi & Ton dada
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MessageSujet: Jogging matinal + Rencontre [Peter]   Jogging matinal + Rencontre [Peter] I_icon_minitimeLun 20 Sep - 18:27

Un matin ordinaire se levait à Horse Ranch. Un matin ni trop ni pas assez ensoleillé, juste frais et qui promettait un après-midi convenable. Nous étions samedi, jour de repos pour tout le monde et pourtant, mon réveil sonnait à 6h30. Ce réveil, je ne l'avais pas programmé par erreur ou par habitude, non ou plutôt si étant donné que je faisais mon jogging chaque jour avant d'entamer une nouvelle journée. Ainsi, j'éteignis l'appareil d'un geste énergique puis me redressais dans mon lit avant de me lever, souriante. Je m'étirais tout en baillant, me dirigeant vers la fenêtre afin d'ouvrir les volets. L'éclat du soleil après la pénombre me fit plisser les yeux mais j'eû le temps de m'habituer à la clarté en faisant mon lit et en enfilant mes sous-vêtements, mon pantalon de jogging noir ainsi qu'un joli haut assorti, prévu pour le sport bien sûr ! Je mis mes chaussettes, m'attachais les cheveux en queue de cheval puis descendis les escaliers pour me diriger vers la cuisine, mes baskets et mon i-pod à la main.

Je mis des brioches à griller, me fis chauffer du café et sortis le beurre et le jus d'orange du réfrigérateur, attrapant un couteau et un verre dans le placard d'à côté par la même occasion. Quand les brioches sautèrent du grille pain et que la cafetière m'indiquait que c'était prêt, je me servis un bol puis posais le tout sur la table. Je me tartinais une brioche de beurre que je croquais goûlument, la gardant dans ma bouche en même temps que je me penchais pour lacer mes chaussures. Évidemment, ce fut à ce moment que la tartine décida de tomber mais j'eû la chance de la récupérer juste avant sa chute, lâchant un soupir de soulagement. J'expédiais mon repas en peu de temps puis rangeais les affaires à leur place tout en me pressant un peu. Ensuite, je fis ma toilette et préparais mon i-pod avant d'enfin sortir du ranch.

J'appuyais sur "Play", insérais mes écouteurs puis partis en trottinant doucement pour d'abord m'échauffer puis ensuite accélerer pour prendre mon allure habituelle. La nature s'éveillait doucement, il n'était que 7h après tout... Mais le cadre était magnifique sans compter que la présence des chevaux ajoutait une touche magique dans ce paysage. En parlant de ça, la porte des écuries était ouverte ce qui signifiait que les palfreniers donnaient la ration et que quelques propriétaires s'occupaient de leur chevaux. Je souris puis me concentrais de nouveau sur ma route. Plusieurs kilomètres plus loin, je décidait de ralentir un peu puis me laissais bercer par la voix de Jesse McCartney, fredonnant même un peu de temps en temps...

- I don't want another pretty face...

Le temps filait vite, presque aussi vite que j'avalais les mètres les uns après les autres... J'avais fait demi-tour depuis un moment maintenant aussi ne tardais-je pas à reconnaître l'entrée du ranch. Je cessais de courir pour marcher afin de souffler jusqu'à la porte de la maison que j'ouvris. Il était 9h, pas mal de locataires étaient sortis bien que d'autres profitaient encore de cette journée pour faire la grasse matinée. Je souris et allais dans la cuisine, sortant une petite bouteille d'eau du frigo que je bus à longues gorgées. Je daignais enfin m'appercevoir qu'un jeune homme buvait son café à table et je me serais donné des claques de ne pas l'avoir aperçu plutôt tellement il était beau à croquer. J'esquissais un nouveau sourire puis le saluais :

- Bonjour !

J'entendis sa réponse mais je filais déjà vers ma chambre. J'avais besoin d'une bonne douche ! Je me déshabillais en vitesse, quittant la sueur et la saleté pour me retrouver sous l'eau tiède. Je ne traînais pas sous l'eau et sortis peu de temps, propre comme un sou neuf. Je me vêtis d'un pantalon d'équitation beige et d'un haut marron qui mettait mes yeux noisettes en valeur puis pris le soin de me sécher les cheveux avant de me les coiffer en une tresse parfaite. Je redescendis les escaliers et revis le jeune homme - qui était plus âgé que moi.

- Tu viens d'arriver, non ? Je ne t'ai jamais vu auparavant, commençais-je avec les yeux pétillants.
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Peter / Shalisannth

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MessageSujet: Re: Jogging matinal + Rencontre [Peter]   Jogging matinal + Rencontre [Peter] I_icon_minitimeMer 22 Sep - 18:40

    « Tut, tut, tut ». Satané réveil. Tiré de ses songes endormis, Peter faillit fracasser le petit appareil en tapant dessus, mais se contenta d’ôter le bip interminable et de gémir, ne voulant pas faire un mouvement de plus. Il était exactement huit heures et une minute ... Et deux minutes, désormais. Même s’il n’était pas du genre paresseux à faire la grasse matinée jusqu’à midi et des poussières, il avouait qu’il avait mal dormi. C’était comme ça à chaque fois qu’il changeait d’environnement. Là, par exemple, il avait quitté Ottawa, sa ville natale, dans le Canada, pour s’installer au Nevada, dans le ranch de Bella Swan, une jeune demoiselle de dix-neuf ans à la réputation assez ... non pas mauvaise, mais presque. Il y avait été embauché en tant qu’entraîneur, métier qu’il pratiquait depuis deux ans tout au plus. Avant cela, il avait été aide-soignant. Autant dire que les notions de secourisme, ça le connaissait. Il aimait aider les gens, détestait les voir souffrir. Ce métier avait été idéal. Malheureusement pour lui, un prof peu scrupuleux qui l’avait pris en grippe l’avait découragé, au niveau des études – ou était-ce plutôt que notre cher Anthony ne supportait plus cet enseignant en particulier. Bref. Et si on parlait de la route du jeune homme ? Parce que du Canada au fin fond des USA, il y avait de la route. En voiture, par exemple, il aurait pris presque trente-huit heures sans s’arrêter. Fort heureusement, il avait été plus malin et avait pris l’avion. Toutefois, il avait été obligé de faire escale dans un hôtel et de reprendre un autre vol, ce qui lui avait valu presque – si ça ne l’était – deux jours de trajet. En résumer, il était crevé et les répercussions se faisaient sentir.

    Un bon petit déjeuner lui ferait du bien. Se motivant à l’idée de trouver du Nutella sur la table de la cuisine, il s’étira longuement et posa ses pieds sur le sol glacé, non sans grimaces. Serrant des dents face à la froideur du parquet, il s’étonna tout de même de la chaleur qui régnait déjà dans la pièce – dans toute la maison aussi, logiquement. Ca, c’était les Etats chauds. Comparé à l’Amérique du Nord, c’était un brusque changement. Sa première pensée, une fois debout sur ses deux jambes, s’envola vers Shalisannth, sa jument. Elle aussi avait du prendre l’avion et devait accepter les modifications radicales de son lieu de vie. Allait-elle bien ? Bah, elle avait une santé solide ... Ceci dit, elle n’acceptait pas de rester enfermée bien longtemps ... C’était pour ça que Pete avait demandé à un palefrenier de la sortir au pré dès que possible, pour qu’elle puisse se dégourdir les jambes et galoper autant qu’elle le voulait – à savoir que c’était une petite pile à la fois électrique et docile. Une contradiction, cette quarter horse, je vous assure. C’était un ange, et surtout une diablesse lorsque l’envie l’en prenait. En fait, elle ressemblait assez à son propriétaire, en ce qui concernait son imprévisibilité à toute épreuve. « Qui se ressemble s’assemble », disait un vieux proverbe. Or, un autre affirmait que « les opposés s’attirent ». Il faut savoir, à la fin ! Ainsi, comme vous l’aurez remarqué, le canadien possédait un esprit vif et perspicace, toujours à chercher la petite bête, quitte à se fourrer dans les ennuis. C’était peut-être ça qui faisait son charme ? Ajoutez à la recette une bonne dose d’audace, un grain de folie, trois brins de courage, une énorme cuillérée de fierté, un minimum de politesse et un maximum d’optimiste et vous obtenez Peter Anthony Mariano. Applaudissez !

    Plongé dans son délire personnel, il n’en perdit pas pour autant ses moyens. Il s’arma donc d’un tee-shirt blanc et bleu sombre avec inscrit « I love New York » dessus, d’un jeans noir et de ses instruments de toilette pour filer prendre une douche bien méritée. Ceci fit, il ressortit bien frais – ce fut à ce même instant qu’il se rendit compte à quel point les températures étaient hautes pour un début d’automne. Vive la chaleur ! Aurait-il pu crier ... Sauf qu’il n’en avait pas la force, ni l’envie. Sa seule envie actuelle était de ... manger. Une tartine de Nutella, une tasse de café, un jus d’orange, voilà de quoi lui faire affronter le reste de la journée sans risquer de tomber dans les bras de Morphée à chacun de ses pas. Et puis, il avait hâte de rencontrer les gens qui travaillaient ici ... Faire des rencontres – amis comme ennemis, principalement ces deuxièmes – faisait parti de ses priorités. Ou du moins, ça allait en faire partie ... plus tard. Il se fit mentalement un planning. Premièrement, il se remplirait le ventre. Ensuite, il filerait aux paddocks dans l’espoir d’avoir facile à attraper sa bestiole. Aujourd’hui, il la laisserait tranquille et ne la monterait pas – elle aussi devait avoir l’opportunité de se reposer après le déménagement. Il n’aurait qu’à rester assis près de la barrière, à gratter les cordes de sa guitare acoustique, ou à écrire, les écouteurs dans les oreilles, ses premières impressions dans son journal intime – et oui, il n’y a pas que les filles qui ont droit à cela. De plus, il adorait la littérature et l’écriture. Ensuite, il enverrait un mail à sa famille pour les informer que tout allait bien, qu’il s’était bien installé – sa mère paniquerait s’il ne la contactait pas dans les vingt-quatre heures qui allaient suivre à partir de ... maintenant. N’empêche, quelle mère-poule ... Malgré cela, il n’avait pas le droit de se plaindre, bien qu’il la trouve un peu trop derrière lui, alors qu’il avait vingt-deux ans depuis le huit juillet.

    Il sortit finalement de sa chambre, après avoir enfilé sa paire de baskets ébène. Il n’eut aucun mal à descendre le peu d’escaliers et à trouver la cuisine. Bizarrement, il ne croisa personne. C’était désert. A vrai dire, tout le monde devait dormir – ou, au contraire, tout le monde travaillait déjà durement. Les palefreniers avaient du se lever tôt pour distribuer les rations, curer quelques stalles, panser les chevaux des cavaliers qui le désiraient. Le brun avait de la chance. Ses tâches, à lui, étaient d’entraîner les autres. Quelque chose de simple, en gros. Ce fut en réfléchissant aux drôles de phénomènes qu’il allait voir dans les jours suivants qu’il chercha dans les tiroirs à la recherche d’une planche à pain, d’un couteau, du pot de pâte à tartiner, d’une tasse, d’un verre, du café et du lait. En tout, il prit sept minutes pour tout trouver – vu son rythme, ce n’était pas étonnant ... Mais ! Ce n’était pas de sa faute ! Tout était nouveau ; il fallait qu’il trouve ses marques ! Ca ne tarderait pas ... Il posa le tout sur la table – autant profiter de l’absence d’autrui – et ouvrit le frigo, ayant le bonheur de mettre immédiatement la main sur la brique de jus d’orange. Alors, il se rendit compte qu’il n’avait pas pensé à prendre le pain – quelle tête en l’air, n’empêche. Il attrapa une tranche, boudant quasiment contre lui-même, et reprit son temps avant de la tartiner de chocolat – tout le monde aime le chocolat, voyons, particulièrement lorsque notre nom de famille est Mariano. Soit. Il engloutit en deux temps trois mouvements son petit-déjeuner, rangea ce qu’il avait sortit en glissant la vaisselle dans la machine prévue à cet effet – vous savez, la chose monstrueuse mais si efficace qu’on appelle tout bêtement lave-vaisselle. C’est seulement là qu’il se chauffa son café – quelle logique ! Un café qu’il but en jetant de temps à autre un œil au journal qui lui était tombé mystérieusement sous la main.

    - Bonjour !

    Agayaaa ! Que se passait-il ? Par chance, même s’il fut tiré brusquement de ses songeries, il ne sursauta pas et se contenta de relever les yeux. Il s’aperçut donc que l’inconnu était en fait une inconnue. C’était une fille, et charmante en plus de cela. Ha bah il en avait de la chance ! Non mais imaginez s’il s’était retrouvé fasse à un gros thon ? Oups, désolé, ce n’est pas un langage adapté que j’emploie là. Revenons-en au petit duo. Par politesse et machinalement, il la salua à son tour. Il aurait pu engager la conversation – il l’aurait voulu – mais elle avait déjà filé dans le couloir. Disparue, envolée, aussi vite qu’elle était arrivée. Et lui, il était resté planté là. Hein ! Le pauvre. Un sourcil arqué, il fit une drôle de mimique et vida entièrement sa tasse. Qu’il était lent pour manger ! Tout le monde l’aurait remarqué ! Quoique ... Il avait beau avoir l’air de prendre son temps, de croquer la vie, il ne se privait jamais de ce qui lui plaisait. Par exemple, il mangeait toujours son Nutella en premier. Pourquoi ? Parce que ... Imaginez qu’un astéroïde vienne s’écraser là où il se trouve et qu’il meurt en mangeant ou en faisant quelque chose qu’il n’apprécie que moyennement ou pas du tout ? Il ne mourrait pas dans le bonheur absolu ! Il aurait seulement voulu profiter des petits plaisirs ... Il n’y avait pas que le Nutella, il y avait aussi d’autres petites choses importantes dans sa vie. Shalisannth. Le rock. La musique. Lire. Ecrire. Les chewing-gums à la menthe. Les fêtes. Etc. Il s’était déjà quelques fois imaginé la mort parfaite : en pleine fête, buffet à volonté, musique et karaoké sans fin, au milieu des chevaux, avec ses amis, ses ennemis et tout ça. Ses ennemis ?! Oui, vous avez bien lu. Disons qu’il avait des tendances suicidaires – ou seulement l’envie de narguer et d’enquiquiner ceux qu’il n’appréciait pas. Ho ! Il avait enfin fini de déjeuner ! En pleine forme, il sortit à son tour de la cuisine, s’apprêtant à monter à l’étage pour aller chercher de quoi s’occuper aux écuries. Mais ses plans changèrent lorsque l’inconnue d’auparavant se re-pointa devant lui, souriante, les yeux brillants.

    - Tu viens d’arriver, non ? Je ne t’ai jamais vu auparavant.
    - Exact, je suis arrivé hier, très tard dans la nuit. Tellement tard que je n’ai croisé personne depuis, à part toi. Je m’appelle Peter
    , répondit-il avec enthousiasme, en tendant la main.
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